Le chausson oublié : redécouvrir le confort en apnée

Le chausson oublié : redécouvrir le confort en apnée

J’ai toujours pensé que l’équipement le plus important de l’apnéiste était la combinaison. Les frissons sont l’ennemi numéro un de la relaxation et la raideur celui de l’efficacité lors de la plongée. Bon, si vous êtes en train de me lire, vous savez déjà que Trudive vous propose la combinaison de vos rêves quelle que soit votre besoin, nous pouvons donc continuer notre découverte de l’équipement des enfants du Grand Bleu.

Une fois que l’on est totalement zen et que l’on a maitrisé l’art du canard, il faut maintenant se propulser sous l’eau. Courtes, longues, souples, nerveuses, les palmes sont là pour nous aider dans nos aventures subaquatiques.

Depuis plus de vingt ans, j’ai pu tester presque toutes les voilures existantes : caoutchouc, polymères, fibre de verre, fibre de carbone... Ça, c’est pour la partie propulsive. Vient ensuite ce qui est fondamental et parfois négligé, la partie chaussante de la palme.

Tout comme le grimpeur, l’apnéiste est souvent relié à une corde et concentré sur ce qu'il fait, tout en gérant au mieux ses pieds prisonniers de chaussons étriqués!

Ce qui se conçoit bien dans le cadre d’une performance courte et engagée devient vite une torture quand la séance d’apnée se prolonge, que l’on soit élève, instructeur, photographe, modèle, apnéiste de sécurité ou chasseur sous-marin.

C’est pour cela que je viens aujourd’hui vous parler d’une marque que j’ai découvert il y a quelques mois : Prussian Blue. De toutes les palmes que j’ai essayées, elles sont de loin les plus confortables. Le chausson « maison » est extrêmement léger, et la paire avec voilures carbones de 75 cm pèse à peine 800 grammes. J’ai eu des retours d’amis nageurs au long cours, surpris de sentir si peu les chaussons après 3 ou 4 heures de palmage soutenu.

J’ai eu la chance et le plaisir de tester un prototype de voilure en carbone au championnat de France eau libre en Juin dernier et la plongée improvisée à 60 mètres que j’avais annoncée s’est révélée étonnamment facile et agréable. Je la comparerais volontiers à une descente à 40 mètres en termes de sensations, pour une vitesse de remontée supérieure à 1 mètre par seconde sans effort particulier.

Les palmes, c’est comme le vélo, ce sont surtout les jambes qui font le palmeur. Ceci dit, il y a des selles plus confortables que d’autres, et des cadres dont la légèreté invite à attaquer la montagne !

Si ma métaphore cycliste éveille votre curiosité, j’aurai plaisir à vous guider à travers la gamme de Prussian Blue, qui est sensiblement plus accessible en termes de prix que ne le sont la plupart des produits concurrents à performances égales. N’hésitez pas à me contacter !

Retour au blog